Et si l’innovation risquait, malgré elle, d’exclure une partie de ses utilisateurs ? La réalité virtuelle, les visites immersives ou les salons virtuels révolutionnent aujourd’hui les pratiques de recrutement, de formation et de communication. Ces outils séduisent par leur modernité et leur capacité à créer de l’engagement. Mais cette promesse d’universalité masque une réalité plus nuancée : ces expériences sont-elles vraiment accessibles à tous ? Seniors, personnes en situation de handicap, publics éloignés du numérique… nombre d’utilisateurs restent encore à l’écart. Dans un contexte où l’inclusivité numérique devient une exigence, autant éthique que réglementaire, il devient essentiel de concevoir des environnements immersifs pensés pour tous. Car une innovation n’a de valeur que si elle est partagée, sans laisser personne de côté.
Réalité virtuelle et inclusivité numérique
C’est un fait : la réalité virtuelle révolutionne nos interactions avec le digital. Toutefois, cette technologie puissante n’atteint pas toujours son plein potentiel. En effet, on la conçoit encore trop souvent selon un prisme standardisé, sans tenir compte de la diversité des utilisateurs. Cela signifie que certains obstacles techniques ou ergonomiques, parfois subtils, freinent l’accès aux environnements virtuels. Or, exclure une partie des utilisateurs ne se résume pas à une question d’équité. Cela représente aussi un frein à l’adoption, à l’efficacité et à la pérennité des solutions immersives. Plutôt que d’être un simple « plus », il faut considérer l’accessibilité comme un élément fondamental pour concevoir des expériences VR.
Quels publics sont encore trop souvent laissés de côté ?
Plusieurs groupes d’utilisateurs rencontrent des obstacles spécifiques qui limitent leur accès à la réalité virtuelle. Parmi eux, les personnes en situation de handicap font face à des difficultés majeures. Par exemple, une personne malvoyante peut être bloquée par l’absence de contraste suffisant ou de descriptions audio pour comprendre son environnement. De même, une personne à mobilité réduite peut ne pas pouvoir utiliser une souris ou des contrôleurs VR standards. Par ailleurs, l’absence de sous-titres ou d’alternatives textuelles prive souvent les personnes sourdes ou malentendantes d’informations essentielles lorsque les contenus vidéos ne proposent pas de sous-titres.
Il faut également penser l’accessibilité pour un autre type de public : les seniors. Ceux-ci peuvent se sentir rapidement dépassés par des interfaces complexes, une navigation peu intuitive ou un manque de tutoriels clairs. De plus, la rapidité des interactions ou la surcharge visuelle peuvent provoquer confusion ou fatigue, réduisant ainsi leur engagement.
Enfin, de nombreux utilisateurs non technophiles rencontrent des difficultés dès lors qu’une visite virtuelle manque de guidage clair, avec peu de repères ou d’aide à la navigation. L’absence d’instructions simples, d’indices visuels ou de retours d’action peut rapidement décourager ces publics, malgré leur motivation à découvrir l’expérience.
Cas d’usage : la visite virtuelle inclusive réalisée par Virteem pour le CIC
C’est précisément pour répondre à ces enjeux que des projets comme celui mené pour le CIC montrent la voie. Virteem a conçu cette visite virtuelle comme une solution RH destinée à présenter l’environnement de travail aux futurs collaborateurs. Elle propose une immersion dans les différents espaces des locaux : accueil, salle de réunion, open-space, zone de détente. Mais au-delà de la mise en scène soignée, l’équipe a mis l’accent sur l’accessibilité. Premièrement, la navigation est entièrement réalisable au clavier, sans nécessité d’utiliser une souris, avec des touches directionnelles pour se déplacer, zoomer ou changer de pièce. Ensuite, chaque contenu visuel est accompagné d’une lecture des textes activée automatiquement. De même, les contrastes de couleurs sont optimisés, et les éléments interactifs sont bien visibles, même pour des publics malvoyants.
Bonnes pratiques pour concevoir des expériences VR inclusives
Pour rendre une expérience VR accessible à tous, il peut être utile de repenser certains standards habituels. Intégrer l’accessibilité dès la phase de conception semble être une démarche efficace, plutôt que d’ajouter des fonctionnalités correctives en fin de projet. Par exemple, proposer plusieurs modes de navigation, clavier, souris, commandes vocales, ou encore un mode « lecture assistée », facilite l’accès à différents profils d’utilisateurs. Le respect du contrôle utilisateur, comme éviter le démarrage automatique des vidéos ou les déplacements imposés, contribue aussi à une meilleure expérience. Par ailleurs, une interface sobre, dotée d’un bon contraste et d’une hiérarchie claire des informations, aide à rendre l’environnement plus compréhensible. De même, signaler visuellement les éléments interactifs complète cette approche inclusive. Enfin, faire appel à un panel diversifié d’utilisateurs pour tester l’expérience avant sa mise en ligne permet souvent d’identifier des points de friction parfois inattendus. Appliquer ces principes contribue ainsi à créer des expériences immersives qui peuvent toucher un public plus large.
Et vous, votre expérience immersive est-elle vraiment accessible ?
Chez Virteem, nous croyons qu’une expérience virtuelle n’a de valeur que si elle est réellement accessible à tous. C’est pourquoi nous concevons des solutions immersives sur mesure, pensées pour répondre à vos enjeux métiers et être accessibles à tous.
Contactez-nous dès aujourd’hui pour imaginer ensemble une expérience immersive qui fait la différence, pour tous vos publics.
FAQ : Vos questions sur la création d’expériences VR accessibles
Parce qu’une innovation n’a de valeur que si elle est partagée par tous. Chez Virteem, nous pensons qu’une expérience immersive doit être inclusive dès sa conception, pour éviter d’exclure des publics trop souvent mis de côté.
Nous concevons des environnements interactifs pensés pour tous les profils en proposant : navigation au clavier, alternatives textuelles, contraste renforcé, et lecture assistée. Chaque détail est testé pour garantir une expérience fluide.
Nous nous inspirons des recommandation RGAA et des meilleures pratiques du design universel. Mais surtout, nous écoutons les utilisateurs, car ce sont leurs retours qui nous permettent de rendre chaque projet vraiment accessible.
Tout à fait ! Nos expériences sont accessibles depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone, sans matériel spécifique. L’accessibilité passe aussi par la simplicité d’accès, peu importe le support utilisé.
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